31 Mars 2011 : Le ciel est la limite

Le ciel est la limite : un voyage à travers Boston

La chose pour laquelle Nick Fenn était doué, en dehors du fait de me prouver qu'il était tout à fait possible d'embrasser quelqu'un même en étant sous forme spectrale, c'était de me montrer comment être vraiment un fantôme. C'est en sortant dans la cuisine d'un restaurant gastronomique que je me suis rendue compte que j'avais perdu mon temps à penser aux mauvaises choses - en particulier à Danny. Il a détruit ma vie, et j'ai passé mon temps à le laisser détruire ma mort. En plus, maintenant que je sais très bien quitter la maison, les choses prennent une autre tournure pour la bonne vieille Sally Malik.

Je suis allée au Lenard Hill Mall, l'autre jour. C'était un peu la Mecque, pour moi, quand j'avais 13 ans. Chelsea et moi, on dépensait tout notre argent de poche dans des tee-shirts baby doll, des chaussures de skateboarder et des milkshakes. On s'asseyait à la terrasse, et on imaginait des vies alternatives aux passants - le gars qui s'occupait des frites au fast food devait sûrement être un poète en mal de célébrité qui performait au coffee shop durant son temps libre ; la fille en t-shirt néon qui nous harcelait pour qu'on signe sa pétition dans le but de sauver le monde devait être une cancre partie de l'université, et qui passait son temps à essayer de décevoir ses parents trop exigeants. J'ai essayé de jouer à ce jeu seule, mais ce n'était pas aussi drôle sans Chelsea.

Steinway Park est un autre endroit génial à explorer. Surtout parce que je peux assister aux jeux de balles sans avoir à payer pour ça. Je n'ai jamais été fan de baseball, mais c'est surtout parce que je voyais tout ça des gradins crasseux. Quand vous avez la possibilité d'être au milieu de l'action, vous ressentez les choses différemment.

Qu'en est-il pour vous ? Si vous pouviez aller où vous voulez, ce serait où ?