[Chambre d’hôpital]
(Josh est au chevet d’une patiente)
Josh : Je sais que ça va être une année angoissante, mais ça va aller. Tout va bien se terminer. Allez, à bientôt !
Nora : Vous faisiez quoi ? Avec Mme Meita ?
Josh : Je vous demande pardon?
Nora : Vous feriez mieux de ne pas déranger mes patients. Elle vient d’être….
Josh : Opérée de la hanche. Ouais je sais.
Nora : Elle a vraiment besoin de se reposer.
Josh : Je suis presque sûr que discuter avec elle de son fils ne mettra pas sa hanche en danger.
Nora : De son fils?
Josh : De son fils. Le plus jeune, Sunil, il est au Costa Rica depuis un an et elle est persuadée qu'il va être tué à coups de machette par des rebelles maoïstes. Je lui ai assuré que Le Costa Rica est une démocratie, que c'est un pays paisible. Et très développé économiquement pour la région.
Nora : C’est fantastique, vous écoutez la radio nationale ! Depuis quand vous et Mme Meita êtes si proches ?
Josh : Oh, je l’ai descendue en radiologie l'autre jour, et elle a mentionné qu'elle n'avait jamais de visites. Alors j'ai dit que j'irai lui rendre visite. Ça vous pose pas trop de problème ?
Nora : C’est sans doute mieux que de laver le vomi et de changer des draps plein d’urine pas vrai ?
Josh : Euhm oui sûrement, ça pourrait l’être. Sauf que c'est mon jour de congé.
[A la colocation]
Bridget : Sally ?
Danny : Arrête s’il te plait ! Sally n'est pas là.
Bridget : J'ai l'impression que je pourrais prendre contact. Tu te souviens quand elle m'a parlé ?
Danny : Tu vas pas recommencer, elle ne t'a pas parlé !
Bridget : Mais si ! En tout cas j’ai senti sa présence.
Danny : Est-ce que tu te rends compte de l’état dans lequel ça me met ? Tu es sans arrêt à me parler d’elle, tu arrêtes pas !
Bridget : Je suis désolée. C'est juste... Si tu étais à ma place…
Plombier : Danny ? J'ai sondé toutes les canalisations, j’ai trouvé qu’un bouchon de cheveux dans la douche.
Danny : C'était donc ça ?
Plombier : Cela aurait pu ralentir un peu l’écoulement mais…
Sally : Désolée, Bridget....
Plombier : Ça aurait pas pu boucher toute l’installation ! Je ne pense pas que ça vienne de ça non plus. Ce genre de bricole, ça peut rien boucher.
Bridget : C'est la bague de Sally.
(Sally a un flash)
Sally : Nom de Dieu !
Danny : Hé, je pensais qu'on regardait un film.
Sally : J'ai perdu ma bague de fiançailles. Elle est tombée.
Danny : Quoi?
Sally : Je l’avais posée là. Je me lavais les mains et la bague est tombée dans le labao. Et je pouvais le voir. J'ai essayé de la récupérer et je l'ai poussée plus loin.
Danny : Pourquoi est-ce que tu l'as enlevée ?
Sally : Elle était un peu grande et j'avais peur de la perdre en me savonnant les mains.
Danny : Oh, alors tu la laisses juste sur le lavabo. Tu ne m'as jamais dit qu’elle était trop grande.
Sally : Je pensais... Danny, allez. Je pense qu’on peut démonter le labao.
Danny : Pas la peine
Sally : Quoi, comment ça « pas la peine » ?
Danny : Cette bague ne représente manifestement rien pour toi ! Si elle est bien là….
Sally : Je vois… écoute, c'était stupide. D'accord? J'ai fait une erreur. Je n'aurais pas dû la poser sur le bord.
Danny : Je commence vraiment à e dire que je suis un crétin.
Sally : Danny...
Danny : Quand est-ce que tu l'enlèves aussi? Quand tu sors avec tes copines ?
Sally : Bien sûr que non !
Danny : Peut-être que tu l'as laissé dans le lit d'un mec ! Comment diable suis-je censé savoir ?
(Les éviers se débouchent)
Danny : Ok bon ça va j’ai compris, elle était pas assez bien pour toi, c’est ça ?!
Sally : Tu sais très bien que j'adore cette bague !
Danny : Dans ce cas, où est-ce qu’elle est ?!
Sally : Je te l'ai dit, elle est tombée !
(Danny pousse Sally dans les escaliers)
Bridget : Que faisait la bague dans les tuyaux ?
Danny : Comment suis-je censé savoir?
Bridget : Peut-être que la maison essaye de te dire quelque chose ! La maison voulait que tu aies la bague.
Danny : Écoute, Sally la perdait à longueur de temps, d'accord ? Elle ne la gardait jamais au doigt !
Sally : La maison essayait de me dire comment je suis morte !!
[Chez Bishop]
Aidan : Je t’avais dit qu’il était interdit de recruter à l'hôpital.
Bishop : Sauf que… Tu n’as aucun ordre à me donner.
Aidan : Oh, il fallait que tu aies Sarin, hein ? Parce qu'il est tellement... quoi ? Quoi ? Il est quoi exactement ?
Bishop : Savais-tu qu'il est mort sans ami, sans le moindre ami ? Sans enfant, et brouillé avec sa famille. Et, heureusement pour lui, il était délicieusement pourvu par le domaine familial. Pharmaceutique, apparemment.
Aidan : Oh je vois, donc tu l'as converti pour son pognon. Oh c'est si noble ça comme cause.
Bishop : Quand tu appelles pour qu’on fasse le ménage, qui paie ça d’après toi ? La main-d'œuvre, les sacs mortuaires, les pots-de-vin pour que les gens se détournent. Nous sommes des vampires Aidan, tu comprends ? Pas des magiciens.
Aidan : Et convertir un prêtre c’est pour quoi ? Juste histoire de rigoler ?
Bishop : Eh bien, personne ne vend la vie éternelle comme un prêtre.
Aidan : Depuis quand faut-il vendre cette idée ? A chaque fois que tu veux quelqu'un, tu le prends juste... Lui, ou elle.
Bishop : C'est vrai, tu as raté les briefings. Je ne convertis maintenant que ceux qui le veulent. Les gens influents, les gens utiles, comme Sarin et le père Gates. Tu te souviens quand Lincoln a utilisé l'archevêque pour vendre la cause de l’Union ?
Aidan : J'étais trop occupé à faire la guerre pour lire les journaux, Bishop.
Bishop : Oui, tu étais très jeune. Eh bien, euh, il s'avère que tous les grands monarques ont toujours eu des hommes d’Eglise à leurs côtés pour consacrer les guerres...
Aidan : Pour booster leur ego....
Bishop : Et se rallier les masses. De Charles Ier à George W. Bush Tout le monde a utilisé la religion.
Aidan : Utilisé pour quoi ?
Bishop : Tu te souviens comment on disait qu'être un vampire était presque parfait ? Mais le mensonge, la dissimulation, le travail quotidien pour couvrir nos traces est épuisant et fastidieux. Lorsque nous serons nombreux et que nous aurons le pouvoir, nous n'aurons plus à nous cacher. On pourra enfin tous vivre au grand jour !
Aidan : Tu n'es pas sérieux.
Bishop : Ne me dis pas que tu n'y as pas pensé.
Aidan : Combien de fois tu m’as mis ça dans le crâne ? Te fais surtout pas remarquer, fonds-toi dans la masse, fais en sorte d’être invisible
Bishop : Parce que nous devions le faire. Bientôt, nous ne le ferons plus.
Aidan : Qu’est-ce qui t’est arrivé, Bishop?
Bishop : C’est à moi que tu le demandes ? Je peux à peine supporter de te regarder, affamé et faible.
Aidan : Tu es en plein délire !
Bishop : Maintenant, j'ai été très patient et compréhensif et je t’ai même beaucoup aidé pendant ta petite expérience, mais il est temps de se réveiller, Aidan. Nous vivons pour toujours, pas les humains. Alors réfléchis. C'est l'évolution. C'est la nature qui suit son cours.
Aidan : Non, il n’y a rien de naturel chez nous.
Bishop : Tu es tellement confus, Aidan. Tu ne sais même plus ce que tu es. Tu es un vampire jouant un humain qui vit en coloc avec un animal. Et un animal enragé en plus. Mais bien sûr... hmm... Comment aurait-il pu te le dire ?
Aidan : Me dire quoi?
Bishop : Ton loup a un fort penchant pour les vampires. Mets-lui une muselière, Aidan. Ou c’est nous qui le ferons.
[Dans la forêt, à la cabane de Ray]
Ray : Je suis content que tu aies décidé de venir ! Tu es prêt, hein ?
[A la coloc]
Aidan : Sally ?
Sally : La maison, les tuyaux, c'était moi. J'essayais de me convaincre depuis le début...
Aidan : Je comprends pas.
Sally : Il se trouve que je ne pas juste morte. C’est Danny qui m'a tuée. Tu es blessé !
Aidan : C'était un accident. Que s'est-il passé ?
Sally : On croirait jamais qu’il est comme ça. Il a l'air si gentil, mais... Danny a un tempérament colérique. J’ai jamais voulu le voir. "Il est passionné., c'est ce que je me suis dit. "Il est fou amoureux de moi et c'est pourquoi il est si jaloux."
Aidan : Sally, je suis tellement, tellement désolé.
Sally : Nous nous sommes disputés. Il était en colère et il m'a poussée. Et je suis tombée dans les escaliers.
Aidan : Toutes ces fois où il est passé ici, et où il nous a parlé de toi.
Sally : Et il est resté là, à regarder ce qu’il avait fait et après il est parti ! Il a dit que j’étais tombée toute seule. Où vas-tu?
Aidan : Je reviens.
Sally : Non! Fais pas ça !
Aidan : Il ne va pas s’en tirer comme ça !
Sally : Je t’en prie ! Je t’en prie…
Aidan : Qu'est-ce que tu comptes faire ?
Sally : J’en sais rien du tout.
[Cabane de Ray]
Ray : Tu sens que ça vient ? Savoure cet instant !
Josh : J'aimerais pouvoir fermer les yeux et me réveiller demain matin.
Ray : Ce n'est que le début. Toi et moi, demain on attaque ! On va en trouver d’autres. Avec ton cerveau prolifique, ce sera facile.
Josh : Pourquoi est-ce qu’on ferait ça?
Ray : Une meute de loups Josh, tu t’imagines ? Toute une bande comme nous qui chasserait ensemble, qui vivrait ensemble, comme la nature l'a voulu.
Josh : La nature? Parce que tu penses que c'est naturel ça ?
Ray : Ce sera incroyable ! On aura plus à se cacher, plus rien à craindre ! Les vampires ne pourront rien contre nous.
Josh : Oui, mais en bande on deviendrait encore plus redoutables.
Ray : Exactement ! Invincibles ! Aucun risque.
Josh : Ce que nous avons fait hier soir à ces vampires, nous... nous n'aurions jamais fait ça tout seul.
Ray : Ils assassinent des pauvres types, Josh.
Josh : Je m'en fous ! J'ai perdu le contrôle hier. J'ai cédé au loup ! Il est hors de question que ça se reproduise !
Ray : Très bien. Peut-être que je t'ai poussé trop loin. Nous pouvons y aller plus doucement.
Josh : J’ai pas envie d’y aller plus doucement... J'allais te le dire demain, après la Pleine Lune... Mais je pense qu'il est temps que tu partes.
Ray : Tu rigoles.
Josh : Non. Merci, je te suis reconnaissant pour tout ce que tu m’as appris, mais... je peux me débrouiller.
Ray : Tu ne peux mêmes pas dire le mot « métamorphose » sans avoir l’air d’avoir envie de vomir ! Tu continues de parler du loup comme si c'était une sorte de monstre dans un conte de fées, comme si ce n'était pas toi !
Josh : Parce que ce n'est pas moi ! C'est une infection, une maladie !
Ray : Tu n’es pas forcé de souffrir ! Tu n’es pas forcé d'être tout seul, aucun de nous ne le fait.
Josh : Je crois… Je crois que se transformer ensemble n'est peut-être pas une si bonne idée.
Ray : Quoi ? Tu vas te défiler ?
Josh : Tu peux garder la cabane, je vais trouver un autre endroit.
Ray : Je ne t'abandonnerai pas tant que tu vis avec ce buveur de sang. Allez, Josh ! Tu es en danger là-bas. Nous nous protégeons mutuellement.
Josh : Absolument pas ! Tu me rends la vie bien pire, tu fais que compliquer les choses pour moi !
Ray : Tu ne comprends pas. Je te cherche depuis deux ans !
Josh : Deux ans ?
Ray : Je voulais te le dire plus tôt. Je suis celui que tu as trouvé sur ton chemin quand tu faisais du camping.
Josh : Non…
Ray : C'est moi qui t'ai transformé. C'est moi qui t'ai fait ce précieux cadeau.
Josh : Non, j’y crois pas.
Ray : J'errais dans la forêt du Maine. J'ai attaqué deux routards. L'un d'eux est décédé. Et l'un a été blessé, un coup de griffe à l'épaule. J'ai vérifié les journaux pendant des jours après. J'ai trouvé ton nom.
Josh : Tu as tué mon ami !
Ray : Mais tu as survécu. Tu es le seul, Josh. J'ai essayé de te trouver, depuis ce jour j’ai essayé de retrouver ta trace !
Josh : Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi tu pouvais pas me foutre la paix nom de Dieu ?
Ray : Je ne pouvais pas. Chaque fois que je fermais les yeux, je te voyais allongé là dans les bois. Je ne pouvais pas arrêter de penser. Je devais voir à quoi ressemblait ta vie.
Josh : Ma vie? Ma vie! Je n'ai pas... Je n'ai pas de vie ! Ma famille, ma fiancée, tout mon avenir...est foutu. Tu aurais dû... Tu aurais dû me tuer.
Non, ne dis pas ça.
Josh : Pourquoi tu m’as pas tué ?
Ray : Il y avait des voix, des cris, des hommes qui arrivaient. Tu sais ce que c’est, tout s’est brouillé dans ma tête ! Le loup est un cadeau, Josh. J'étais comme toi au début.
Josh : Ce n'est pas un cadeau ! C'est une malédiction !
Ray : C’est fantastique ! C’est fantastique ! On est plus rapides et plus forts que n'importe quel humain !
Josh : Je ne veux pas être ça !
Ray : On est plus vivants que n’importe qui, Josh ! On est ce qui se fait de mieux d’humain et d'animal !
Josh : Depuis le début ! Pendant tout ce temps, tu m'as coaché, faisant semblant de m'aider à gérer mon état. Et c'est toi qui m'as fait ça ! Mais t’es dingue, t’es complètement cinglé !
Ray : Je suis ton ami.
Josh : Qu’est-ce que t’attends de moi ? Qu’est-ce que t’attends de moi ?
Ray : Je pensais que si je t'aidais... Si tu avais besoin de moi, tu m’accepterais
Josh : De quoi parles-tu ?
Ray : J'ai vu ce que tu avais : ta maison, tes amis, ton travail. Je voulais ça aussi. Je voulais avoir moi aussi ce que j'avais avant ! J'avais une femme, un fils. J'ai tout perdu!
[A la chapelle]
Prêtre Gates : Quelqu'un pour lequel vous aimeriez prier ? Vous semblez tourmenté. Je vais prier pour vous.
Aidan : Ça fait plus de 200 ans que j’expérimente ce genre de choses, et vous seulement 6 ans.
Prêtre Gates : Bon sang, et vous avez toujours l'air d’avoir 25 ans. Je me dis que j’aurais dû me convertir un peu plus tôt…
Aidan : Je me souviens d’il y a 6 ans. Vous vous souvenez encore des visages des personnes que vous avez tuées, la plupart en tout cas. Mais ils commencent juste à s'estomper maintenant, n'est-ce pas ? J'ai tué tellement de gens... Que leurs visages sont flous. Avant je pensais que j’allais devenir dingue en essayant de me souvenir. Mais quand c’est impossible, quand il y en a trop, quand ça fait trop longtemps... C'est là que ça devient effrayant.
Prêtre Gates : Ou libérateur.
Aidan : J'ai vu des gens entrer ici. Ils s'assoient, prient. Ils semblent en paix. L'église est un sanctuaire, n'est-ce pas ? Cela signifie-t-il la même chose pour vous maintenant qu'avant votre transformation ?
Prêtre Gates : Quand il n'y a personne ici, quand c'est vide... Je peux le sentir ici avec moi.
Aidan : J'ai arrêté... de me nourrir. Et j’ai besoin de cet hôpital, c’est vital. J'ai besoin d'un endroit où je peux me réfugier, où il n’y a pas de vampires.
Prêtre Gates : Alors vous avez choisi un endroit plein de corps ensanglantés pour rentrer dans le droit chemin ?
Aidan : Je peux aider les gens à affronter la Mort que moi je ne connaitrai jamais.
Prêtre Gates : Vous vous mentez. Si vous voulez mourir, vous pouvez le décider quand vous voulez, je peux vous y aider maintenant.
[Appartement de Danny]
(Sally fait trembler et s’envoler les objets)
[A la cabane]
Ray : Non arrête. Ne... ne le combats pas. Ne lutte pas, laisse-toi faire ! Laisse-le s’emparer de toi !
[Aidan]
Prêtre Gates : Vous voulez vivre, et c'est normal. On est tous pareils. Dieu a prévu que nous vivions éternellement. Adam et Eve étaient immortels avant la chute, c'est notre état naturel. « Je suis la résurrection et la vie. Et celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort."
Aidan : Je vois ce que c’est. Vous êtes complètement cinglé.
[Dans la forêt]
Josh : Pour la toute première fois... Je ne t'en veux pas. Tu n'avais aucun contrôle. Tu ne savais pas ce que tu faisais. Mais la seconde... Tu aurais dû rester à l'écart.
Ray : Tout ce que je voulais, c'était trouver la dernière personne avec qui j'avais un lien.
Josh : Mais quelle relation ? Celle entre un meurtrier et l'homme qu'il a tué ?
Ray : Tu ne sais pas ce que c'est. Je suis tellement seul depuis des années.
Josh : Tu t'attends à ce que je sois désolé pour toi ?
Ray : Tu penses être meilleur que moi ? Tu penses que tu ne feras pas ce que j'ai fait ?
Josh : Je ne suis pas du tout comme toi, Ray.
Ray : Le loup c'est aussi toi, tu en es un tout comme moi. La seule différence entre toi et moi, c'est que je sais ce que je suis. Je l'accepte.
Josh : Je n’accepterai jamais.
Ray : Donne-toi quelques années, cinq ou dix. C’est une réalité, Josh. C'est une condamnation à perpétuité. Un jour, tu sauras ce que c'est, tout ce que je dis, et tu viendras me chercher ! Josh! Josh!
[Chez Bishop]
Bishop : Qui t’a fait ça ?
Prêtre Gates : Ton protégé psychotique.
Bishop : Aidan ?
Prêtre Gates : Répare-moi !
Bishop : Chut... Aidan est parfois un sauvage. Je suis vraiment désolé mais c’est le seule défaut de notre condition : les crocs ne repoussent pas.
Prêtre Gates : Qu'est-ce que je vais faire ? Comment vais-je manger ?
Bishop : Chut, chut, chut... Je te l'ai dit, nous sommes une famille. On va prendre soin de toi
Prêtre Gates : Je... Comment vais-je survivre ?
[Appartement de Danny, sans dessus-dessous]
Danny : Oh…..
Bridget : Mon Dieu !
Danny : C’est pas vrai….
Bridget : Tu avais pas fermé à clé ?
Danny : Ben tu te fiches de moi ou quoi ?
Bridget : Je ne peux pas croire ça.
Danny : Oh non, c’est pas vrai ! Oh non… (il voit la bague)
Bridget : Comment est-ce arrivé là ?
Danny : Je vais aller voir la chambre.
Bridget : Non attends ! Et s'ils étaient toujours là ? Tu devrais appeler la police !
[A la colocation. Sally et Aidan sont sur les marches devant]
Josh : Vous venez les enfants ? On mange !
Aidan : Wow !
Sally : Mais tu te souviens qu'aucun de nous ne mange vraiment, je suppose ?
Josh : Eh bien, faites semblant ! Faites ce que toutes les filles anorexiques de mon lycée faisaient : jouez avec la bouffe, chipotez, faites semblant de mâcher, peu importe. Je m'en fiche. On va tous s’asseoir à table, devant un délicieux repas chaud super convivial.
Sally : D'accord.
Bon bah on y va ! Il faut qu’on prenne des habitudes qui correspondent à la normale.
Aidan : Miam ! Divin.
Josh : Ouais c’est vrai, merci maman.
Josh : Aidan m'a raconté. Je suis vraiment désolé. Est-ce que tu te rends compte...
Sally : J’ai pas envie d’en rajouter.
Josh : Aidan... Comment était le travail ? Je ne t'ai pas vu à ton poste aujourd'hui….Bon, d’accord.
Sally : Alors, que s'est-il passé avec Ray ?
Josh : Ray, c’est fini.
Aidan : Et l'autre soir, ces, euh, tarés que vous avez tabassé ?
Josh : C’est fini ça aussi.
Aidan : Oh!
Josh : J’oubliais un truc marrant : il s'avère qu’en fait Ray... est celui qui m'a rendu comme ça. Il a fait de moi ce que je suis.
Aidan : Tu veux rire ?
Sally : Est-ce que ça va ?
Josh : Oh ouais, ça va super. Vraiment super, c’est vrai, qui n’a pas envie de connaitre son papa loup ? Tu peux me passer la salade ?